Mea culpa

Nous voulons un monde plus durable, mais nous contribuons à le dégrader. Notre tragédie, c’est que nous ne pouvons pas faire autrement. C’est la page mélodrame, sortez les mouchoirs (en coton bio recyclé) !

Toujours conscients, pas toujours héroïques

Le numérique a de lourdes conséquences sur l’environnement et les populations. 4% des émissions de gaz à effet de serre, destruction de la biodiversité, impacts sur la santé et injustices sociales sont au menu de notre merveilleux métier. Le marketing et la communication, eux, sont « seulement » responsables d’un mode de vie qui nous emmène tout le droit dans le mur. 

Donc quand nous écrivons que nous faisons du Marketing Digital Durable, en fait, nous mentons. Pour être réellement honnêtes, il faudrait écrire que nous utilisons le numérique et le marketing pour permettre aux clients avec lesquels nous travaillons de contribuer à améliorer une situation pas gégène. Seulement voilà, ce n’est pas très bon pour le SEO. Alors on fait des raccourcis.

Ce genre de compromis, c’est notre quotidien, et nous chouchoutons notre dissonance en cherchant à faire toujours mieux pour le bien commun sans compromettre l’efficacité de nos actions. Sans entrer dans tous les détails, voici quelques uns de nos meilleurs dilemmes.

Mea culpa

Écoconception de sites Web

Dire qu’on produit des sites Web « éco-conçus », c’est un bel abus de langage qui abrite mille choix cornéliens. Un site Web n’est JAMAIS écologique. C’est à dire qu’il ne peut pas être conçu pour être bon pour l’environnement. Mais il peut limiter les dégâts pour consommer moins d’énergie qu’un site qui comporterait beaucoup d’images et vidéos très lourdes, trop de pages différentes et des animations inutiles.

Pour notre site comme pour ceux de nos clients, nous prenons en compte plusieurs référentiels de l’éco-conception afin de proposer des sites peu gourmands en énergie et qui répondent à un objectif contradictoire : générer du trafic.

Ce qui nous importe c’est donc de générer un trafic utile. Si vous êtes ici en train de lire cette page, nous espérons que c’est pour bientôt faire partie de notre clientèle, de nos partenaires ou de notre équipe. L’électricité qui vous aura menée jusqu’à nous pourra alors être l’étincelle de diffusion de messages à impact positif.

Écriture inclusive, copywriting et rédaction Web

Au point médian, nous préférons les doubles inflexions. Épicène tout.

L’écriture inclusive, c’est comme le tofu dans les lasagnes : ça peut faire plus de mal que de bien.  Alors comment promouvoir l’égalité sans créer d’autres formes d’exclusion ou d’inégalité ?

Chaque mot que nous écrivons pour la production de contenus sur le Web porte le poids de cette conscience. Qu’il s’agisse d’un post Instagram, d’un article de blog ou d’un site Web (celui-ci par exemple), nous nous efforçons de faire en sorte que toutes les personnes qui le lisent s’y retrouvent.

Est-ce toujours souhaitable ? Non. Parfois trop lourdes, certaines formules nous contraignent à adopter une forme de domination masculine dans le neutre. Mais domination reste un mot féminin, ouf !

 

Design, illustrations et vidéos

La vidéo, c’est le mal (et pas le mâle, ne revenons pas là-dessus s’il vous plaît). Les photos, les dessins, le jaune, c’est pas génial. Pour être vraiment durables, il faudrait que nous bannissions ces choses-là de nos pratiques, et donc quelque part que nous arrêtions de faire du marketing digital ou de la communication.

Nous devons donc admettre que nous ne sommes pas durables, nous sommes en transition et nous poursuivons deux objectifs :

  • Réduire le poids de ce que nous produisons (taille des images, durée des vidéos…) ;
  • Promouvoir et communiquer les messages des projets porteurs d’impact positif pour notre monde, ou à minima, qui tentent de l’être.

Personne n'est parfait...

Mais ceux qui aspirent à le devenir sont plus sympas que les autres !

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